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Ces vacances en Colombie, j’en rêvais depuis des années. Les belles villes coloniales, les villages caribéens, les plages de sable blanc bordées de cocotiers, les îles tropicales aux eaux turquoise; la Colombie a tout pour satisfaire mes critères de voyage!
Après avoir réservé des billets d’avion à prix réduit – en pleine saison sèche, excellent moment pour partir en Colombie -, Jean-Philippe et moi avons décidé de réserver nos hébergements, et de planifier nos moyens de transport et nos activités une fois sur place.
Il y a tellement de choses à voir sur la côte caraïbe de la Colombie ! Cependant, nous étions accompagnés par nos deux filles, âgées de 8 et 6 ans, et il nous fallait un rythme plus doux que nos voyages en solo ou avec nos groupes de clients. Nos vols étaient sur Carthagène des Indes et de là, nous avons choisi trois destinations à visiter en Colombie : Minca, Mompox et l’archipel de San Bernardo.
Après un vol direct d’environ 5 heures, nous voilà arrivés à Carthagène. Nous sommes en plein été, il fait 38 degrés et le climat nous divise déjà! Leïla et moi adorons la chaleur pendant que Tahra et Jean-Philippe souffrent de la moiteur de l’air, mais nous étions d’accord que le soleil rayonnant démarrait bien nos vacances familiales dans cette belle cité métissée de la Colombie.
Carthagène est la ville la plus touristique et la plus visitée en Colombie, et ses quartiers sont répartis principalement en deux parties :
Pour la première partie de notre voyage familial en Colombie, nous avons choisi de dormir au quartier Getsemani, à cinq minutes à pied du centre historique de Carthagène. La situation stratégique de ce quartier allait nous permettre de nous loger à prix raisonnable, de déguster une savoureuse cuisine de rue et d’être à proximité de tous les attraits et monuments de Carthagène. Notre hôtel était une ancienne bâtisse rénovée avec goût, avec piscine sur le toit et petit jardin intérieur.
Autrefois, Getsemani était le quartier des artisans et des esclaves qui ont activement participé à la libération de la Colombie de la colonisation espagnole vers le début du 19e siècle. Ce quartier a gardé son authenticité coloniale et aujourd’hui, c’est un véritable musée à ciel ouvert! Les rues sont remplies de murales et d’œuvres d’art colorées qui font de ce quartier à l’ambiance bohème, un lieu incontournable à Carthagène. Néanmoins, Getsemani reste un quartier branché et animé de jour comme de nuit, regorgeant de bars et de discothèques qui en font un endroit assez bruyant.
Depuis Getsemani et après une marche de quelques minutes, on accède au centre historique de Carthagène par la porte « Puerta del reloj », qui reliait anciennement la ville fortifiée à Getsemani au moyen d’un pont. Deux quartiers constituent le centre historique fortifié. Il s’agit du Centro et de San Diego, encore habité par les locaux, contrairement au Centro qui s’est transformé au fil du temps en lieu hautement touristique puisque la plupart des anciennes demeures coloniales ont été converties en hôtels de luxe, en restaurants, en boutiques et en galeries d’art.
En s’approchant la « Puerta del Reloj », on est accueillis par les vendeurs de souvenirs et d’excursions. Il suffit d’ignorer les sollicitations par un simple mouvement de la tête et on peut, à partir de là, découvrir la magnifique ville fortifiée où il fait bon flâner au fil des ruelles pavées en admirant son architecture remarquable, qui reflète les différentes cultures qui ont façonné la ville au fil des siècles. La ville fortifiée est également le quartier général des Palenqueras, les villageoises de Palenque aux robes colorées, qui viennent en ville pour gagner leur vie en vendant des fruits tropicaux et en posant pour les touristes.
Un matin, alors que les enfants et Jean-Philippe dormaient encore, j’ai pu visiter le centre historique de Carthagène avec Braulio, un guide local très compétent qui m’a été référé par Alexandra, une de mes partenaires en Colombie, et cette visite guidée est une des meilleures expériences que j’ai eues à Carthagène. Tout en me promenant parmi les ruelles étroites et pavées, et en admirant l’architecture coloniale et les centaines de balcons fleuris, Braulio m’expliquait l’héritage africain de la ville, son histoire précolombienne et coloniale ainsi que la culture et la situation actuelle en Colombie. C’est ainsi que j’ai découvert les monuments qui font la réputation de Carthagène comme la « Plaza de los coches », la cathédrale « Santa Catalina de Alejandria », l’allée des sucreries « Portal de los dulces » ainsi que la fameuse église « San Pedro de Claver »; non loin de la place de la douane où se géraient les transactions commerciales de la ville, dont le commerce des esclaves, se dresse ce magnifique édifice religieux du 18e siècle dont la signification douloureuse et mystique pour les Afro-Colombiens se fait encore sentir ; San Pedro de Claver, dont les reliques reposent encore dans l’église, était l’apôtre et le protecteur des esclaves noirs de Carthagène.
Les enfants et moi sommes adeptes du farniente au bord de l’eau, et il était impératif pour nous de tester les différentes plages de ville pour trouver notre spot!
Malgré sa grande beauté, Carthagène ne dispose pas des plus belles plages de la Colombie. Les plages de sable blanc et d’eau turquoise se trouvent soit au large de Carthagène, aux îles du Rosaire, soit au sud, dans la péninsule de Barú. Mais puisque nous allions visiter l’archipel de San Bernardo durant notre voyage en Colombie, nous avons retiré les plages de la péninsule de Barú et des îles du rosaire de notre liste de plages à tester pour n’évaluer que les plages les plus proches.
Les plages de Marbella, de Bocagrande et d’El Laguito ne sont qu’à une demi-heure de voiture de Getsemani. La plupart de ces plages sont fréquentées par les locaux et certaines, comme Playa Hollywood ou Bocagrande, sont très achalandées et fréquentées par les vendeurs ambulants. Après quelques tests, nous avons choisi Castillogrande pour nos journées de baignade, car elle est tranquille, peu profonde et a peu de vagues et de courant, contrairement aux plages du nord de la ville.
La majorité des plages de Carthagène disposent d’espaces réservés aux parasols en location, ce que nous avons particulièrement aimé puisque c’est délimité avec des petits piliers en bois et clôturé avec de la corde. Ces espaces se louent à la journée et coutent entre 40000 et 60000 pesos selon l’emplacement et le type d’équipement. De là, on peut commander à boire et à manger tout en restant à proximité de l’eau, avec les enfants qui jouent juste à côté du parasol.
Carthagène a une longue histoire d’échanges culturels et ça se reflète sur sa gastronomie, très riche en saveurs. Des étals de rue aux meilleurs restaurants, l’offre culinaire de Carthagène est une délicieuse représentation du patrimoine et de la culture uniques de la ville. La cuisine locale s’inspire de l’héritage autochtone, africain et espagnol de la région, ainsi que de l’abondance de fruits de mer des Caraïbes.
Les plats populaires incluent le ceviche , un plat de poisson blanc cru et mariné dans du piment, du jus de lime et des oignons. Il y a aussi les plats de poisson frit accompagnés de patacones, sortes de galettes de banane plantain et du populaire arroz con coco, un délicieux riz parfumé à la noix de coco fraîche, que j’ai absolument adoré. Il y a aussi les arepas de yucca et de maïs, la soupe cazuela aux fruits de mer ainsi que différents fruits et légumes tropicaux.
Après une superbe semaine d’exploration, de bonne bouffe et de repos à Carthagène, nous avons pris la route vers Minca, dans la Sierra Nevada de Santa Marta, plus grand parc national de la Colombie. Nous avons fait le trajet entre Carthagène et Minca en taxi et ça nous a pris environ 4h30. Les 30 dernières minutes étaient assez mouvementées à cause des multiples courbes en montée!
Minca se trouve aux pentes du territoire sacré de la Sierra Nevada de Santa Marta, considérée par les autochtones comme étant le centre de l’univers. Ce massif montagneux, qui s’élève à plus de 5700 mètres, est le plus haut sommet côtier au monde en plus d’être le territoire de quatre communautés autochtones ancestrales, les « Grands frères ».
Ces quatre communautés, les Arhuaco, les Kankuamo, les Kogui et les Wiwa dont les savoirs ancestraux ont été déclarés patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO, vivent en parfaite harmonie avec la nature et communiquent avec les montagnes, les plantes et les rivières à travers divers rituels d’offrandes et de chants, dans un effort pour préserver l’équilibre naturel du monde. Ils vivent isolés du monde moderne, protégeant leurs terres et empêchant même les non-autochtones d’entrer sur leur territoire et de nuire à l’écosystème de la Sierra Nevada. Ainsi, ils veillent à ce que la terre soit préservée pour les générations futures en empêchant la déforestation et le tourisme.
Minca est un tout petit village de montagne située à une dizaine de kilomètres au nord-est de Santa Marta. Le village en soi n’a rien de particulier, mais il représente le départ des pistes et des sentiers de montagne vers les différents hébergements et activités.
La route goudronnée provenant de Santa Marta s’arrête au village, et tous les autres sentiers qu’on peut voir sur les cartes interactives de la région sont des pistes pour la plupart sinueuses et accidentées, surtout durant la saison des pluies. Pour ma part, j’avais une crainte qu’il arrive quelque chose aux enfants pendant notre séjour et que je sois loin des routes goudronnées, nous avons donc pris un lodge situé avant l’entrée du village (encerclé en rouge ci-dessous).
Minca se trouve dans une région très montagneuse, à la végétation luxuriante et diversifiée, ce qui en fait un endroit idéal pour observer la riche faune et flore de la région. C’est le lieu parfait pour se reconnecter avec la nature et s’évader de la ville, surtout après l’agitation de Carthagène.
Les visiteurs peuvent faire de la randonnée à pied ou en fatbike, visiter les nombreuses chutes d’eau, faire de l’escalade sur les parois de la Sierra Nevada de Santa Marta, visiter des Fincas de cacao et de café, faire du kayak … les activités ne manquent pas!
Nous y sommes restés trois nuits et notre journée d’arrivée a été consacrée uniquement à relaxer à notre lodge et à sympathiser avec les propriétaires et les employés. C’est ainsi que Jean-Philippe nous a organisé une journée de visites le lendemain, avec un des employés du lodge, Juan, âgé de 17 ans seulement!
Le lendemain matin, Juan nous attendait vers 7h pour nous emmener dans ses coins secrets à travers des sentiers secondaires qui partaient directement depuis notre maisonnette, située en hauteur sur le domaine du lodge. Le chemin abrupt et glissant (je devais grimper en me tenant aux racines des arbres pour avancer!) a fait place après quelques minutes à un sentier plus tranquille et assez mignon qui traversait la magnifique campagne de Minca.
Après 2h de marche en montée, nous sommes arrivés à notre cascade secrète. Les rayons du soleil traversaient discrètement la végétation épaisse de la Sierra pour éclairer le bassin de la cascade et nous sommes restés là un long moment, avec les filles qui barbotaient avec papa, et moi, lézardant sur un rocher.
L’heure du dîner qui approche, nous proposons à Juan d’aller faire des courses pour préparer le repas et manger avec sa famille. À notre arrivée, la jeune maman de Juan avait déjà préparé le repas et elle nous réservait un accueil dans la chaleur et la simplicité. Ce fut une des plus belles expériences des enfants!
L’autre moment fort à Minca fut la visite de la finca de cacao et de café. Nous avons choisi une finca avec une petite production familiale et biologique, en plus d’être à 1200 mètres d’altitude (plus la plantation est en altitude, plus le café est de qualité). Se rendre là a été toute une aventure! Nous avons pris un chauffeur privé en 4X4 sur des chemins glissants et très accidentés, et le chauffeur nous a déposés avant la finca pour continuer une trentaine de minutes à pied. C’était sportif!
À la Candelaria, notre finca, nous avons eu une visite explicative avec le propriétaire, dégusté de l’excellent chocolat et café et acheté plusieurs produits cueillis et transformés à la propriété. On a même eu un masque de beauté à base de cacao cru.
Après l’annulation de notre séjour à Mompox, nous avons réservé rapidement un hébergement de remplacement plus près de Carthagène. Nous avons donc repris le même taxi depuis Minca vers notre prochain hébergement qui se trouvait à Playa Manzanillo, au nord de Carthagène.
L’hébergement était un petit resort local en formule tout inclus et ça nous a permis, en plus de nous reposer, de tester un troisième type d’hébergement en Colombie. L’hôtel était très propre et confortable, avec de superbes jardins intérieurs et deux piscines. La chambre était spacieuse et propre et disposait d’un balcon donnant sur les jardins. Nous avons passé un excellent séjour dans ce resort familial fréquenté principalement par les locaux, profitant du soleil et découvrant de nouvelles spécialités culinaires. Après trois nuits, nous étions prêts pour notre prochaine aventure : le voyage vers l’archipel de San Bernardo, au cœur de la mer des Caraïbes.
Pour moi, cette étape a été la plus belle, mais aussi la plus déstabilisante. Choisir de visiter un archipel inconnu et relativement isolé a été une énorme sortie de ma zone de confort. D’abord parce que j’ai l’habitude de tout planifier dans les moindres détails et ensuite parce que j’ai une peur bleue de l’eau. L’océan est quelque chose que je trouve à la fois fascinant et effrayant. Je n’ai commencé à apprendre à nager que vers mes 20 ans et maintenant, même si je peux sembler à l’aise dans une piscine, la mer ouverte continue de m’intimider. Mais je n’allais pas partir en Colombie sans aller sur une île des Caraïbes, et les îles Rosario étaient trop bondées à mon goût.
Tout a commencé lorsque je faisais des recherches sur Google Map, bien avant le voyage. Je passais la côte caribéenne au peigne fin, à la recherche du moindre petit îlot jusqu’à ce que je tombe sur l’archipel de San Bernardo. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant, même pas de mes partenaires locaux ou de mes blogues de voyage préférés!
L’archipel de San Bernardo fait partie de la réserve corallienne de San Bernardo et du Rosaire, et se trouve à environ 50 milles marins (90 kilomètres) de Carthagène. Il est composé de dix îles et îlots, et il est plus difficile d’y accéder que les îles du Rosaire, il est donc encore épargné par le tourisme de masse. Isla Tintipan et Isla Mucura sont les plus connues, mais pour notre séjour nous avons choisi un petit hôtel construit sur un des îlots qui émergent de l’archipel.
Le jour du départ, billets en main, nous prenons un taxi depuis notre hôtel à Playa Manzanillo jusqu’au port de Carthagène. Les trajets depuis Carthagène vers l’archipel de San Bernardo se font le matin, prennent entre deux heures et deux heures trente selon les conditions de navigation et la route est exploitée par la compagnie « Tranq it easy » qui offre diverses liaisons quotidiennes à bord de bateaux à moteur pouvant transporter une quarantaine de passagers à la fois.
8h pile, nous sommes sur le quai et nous consignons nos bagages pour ne prendre que le nécessaire pour trois jours (un seul petit bagage est alloué par passager) puis le représentant de la compagnie de transport nous informe que les vagues sont fortes, que le trajet depuis Carthagène vers les îles San Bernardo était fermé pour la journée et que nous allions être transférés par autobus à un port plus proche de notre destination. L’aventure commence.
Nous suivons les représentants et prenons place dans un des deux autobus qui effectuaient le transfert jusqu’au port de Berrugas, d’une durée de trois heures environ à travers la magnifique campagne caribéenne. La dernière heure jusqu’au quai s’est faite sur une piste non goudronnée et le chauffeur s’arrêtait parfois pour donner un peu d’argent aux enfants qui accouraient vers l’autobus.
Mais en arrivant à Berrugas, les porteurs qui s’affairent à attraper les bagages, les touristes qui s’exclament, les chiens errants, la chaleur suffocante, tout cela a déclenché mon angoisse et je me suis retrouvée à essayer désespérément de rester sur terre ferme ! Mais voir l’excitation de mes enfants et ressentir le réconfort que m’a offert Jean-Philippe m’a encouragé à aller de l’avant et même si la mer était agitée et les vents forts, il ne nous restait qu’une heure de bateau à faire.
Dès qu’on accède aux eaux de l’archipel, on est frappés par son magnifique paysage. Les petites îles quasi vierges entourées d’eau cristalline, le sable blanc et les palmiers qui se balancent au gré du vent m’ont donné une incroyable sensation d’euphorie que j’ai ressenti jusqu’à dans mon ventre. La beauté du moment est restée gravée dans mon esprit et une fois descendue à destination, j’ai réalisé que la magie des îles était bien réelle et que je n’y étais pas arrivé par hasard.
Hasard ou non, l’hôtel où nous allions passer les trois prochains jours n’avait que nous comme clients ! Les deux employés étaient si attachants et serviables; chaque matin, ils s’informaient de nos envies et de nos besoins et faisaient tout pour que les enfants et nous soyons bien. Nous nous sommes faits gaver de langoustes par Rosa, la cuisinière!
L’hôtel disposait d’une petite plage aménagée, sur laquelle j’ai passé la majeure partie du séjour à lire et à contempler les oiseaux et les vagues, tandis que les enfants et Jean-Philippe faisaient du Kayak, de la pêche, de l’apnée, etc.
L’archipel est situé au milieu d’un récif corallien très bien préservé et réputé d’être un excellent spot de snorkeling et de plongée sous-marine. L’exploration des fonds marins est donc une des activités phares des îles de San Bernardo. Sinon on peut s’y baigner, faire du Paddle Board et aussi visiter d’autres îles de l’archipel. À la tombée du jour, des milliers de points fluorescents bleus illuminent l’eau. Ce sont des planctons bioluminescents qui brillent littéralement dans l’eau et la font miroiter et il est possible d’admirer ce phénomène de près en faisant des excursions.
L’esprit ressourcé, le teint hâlé et les papilles satisfaites, nous reprenons le bateau vers Carthagène cette fois. La navigation prend deux heures et quart, et la partie entre la péninsule de Barú et la baie de Carthagène est plutôt houleuse. « C’est une journée tranquille » me répond un membre de l’équipage quand j’en fais la remarque, la mer des Caraïbes est une des mers les plus capricieuses et imprévisibles.
Nous récupérons nos bagages au bureau de « Tranq it easy » et partons vers la dernière étape de notre voyage, pour laquelle nous avons choisi de rester à Carthagène, et d’explorer un peu plus le quartier de Bocagrande et d’El Laguito.
Nous logeons à l’hôtel Caribe, un superbe hôtel au bord de l’eau au bout de Bocagrande, de style colonial et construit au début du siècle dernier. L’hôtel Caribe compte parmi les monuments nationaux de Carthagène et nous l’avons trouvé confortable et sympathique, surtout pour le service exceptionnel de ses employés, ses petits déjeuners très copieux et diversifié et ses petits animaux en liberté. En effet, quelques Aras bleus, des paresseux et des gazelles ont su captiver l’attention des enfants pendant notre séjour à l’hôtel Caribe.
Voyager avec ma famille en Colombie a été une expérience vraiment inoubliable. Nous avons été émerveillés par la beauté des paysages colombiens et avons eu la chance de rencontrer des gens incroyables. Ce voyage nous a beaucoup appris sur le monde qui nous entoure et sur nous-mêmes, et il nous a également permis de renforcer le lien entre les membres de notre famille. On rêve tous d’y retourner!
Notre entreprise, Allo Destinations Inc, se spécialise depuis 2011 dans la planification de voyages dans différentes destinations exotiques et hors sentiers battus. Allo Destinations organise annuellement une vingtaine de voyages en petit groupe et sert en moyenne 600 clients!
Nous sommes une équipe de passionnés de voyage et nous planifions autant les voyages de groupe que les individuels, pour les familles, couples, voyageurs en solo etc.
Le climat de la Colombie est généralement tropical humide avec une saison sèche à certaines régions, mais les températures moyennes sont clémentes à l’exception des zones d’altitudes où le climat est alpin. Les villes andines comme Bogota, Medellín et Cali sont les plus fraîches et pluvieuses, tandis que la cote caribéenne avec Carthagène, Barranquilla ou Santa Marta a des températures souvent très chaudes et a une saison sèche qui s’étend de décembre à mars.
Pour les ressortissants canadiens, la Colombie n’exige pas de visa pour entrer sur son territoire, si le séjour est de moins de 90 jours. Toutefois, la preuve de voyage du retour ou vers un autre pays, peut être demandée par les douaniers. Le passeport doit être valide pour au moins six mois après la date du retour depuis la Colombie, et une fiche sanitaire (Check-MIG) préremplie et la preuve d’un schéma vaccinal complet contre la COVID-19, son également demandé.
Selon le dernier pays visité avant d’arriver en Colombie (Brésil, Congo, etc.), une preuve de vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée pour entrer au pays. Le vaccin est également exigé si vous visitez l’Amazonie.
Bogota.
La Colombie est UTC – 5, il n’y a donc pas de décalage horaire entre Montréal et Bogota.
Pour téléphoner en Colombie depuis le Québec, il faut composer l’indicatif suivant « 01157 » suivi du numéro de téléphone colombien.
À l’inverse, pour téléphoner au Québec depuis la Colombie, il faut composer l’indicatif « 01 » suivi du numéro du Québec.
Tout comme au Québec et au Canada, le voltage en Colombie est de 110 Volts. Les prises de courant sont faites de deux et de trois fiches (triangulaires), de type A et B.
Le réseau routier est développé près des grandes villes comme Carthagène, Barranquilla, Bogota et Medellín. Dès qu’on s’aventure vers les zones rurales, les routes sont plus étroites, parfois entrecoupées par des pistes et elles sont à péage.
Depuis son indépendance, la Colombie vit des violences régionales régulièrement, et souffre énormément du trafic des drogues. La situation s’est améliorée depuis 2016, lorsque le gouvernement a conclu un accord de paix avec la guérilla des FARC et a dissout les grands cartels de drogue, ce qui a permis au tourisme de se développer.
Toutefois, la Colombie reste fragile d’un point de vue sécurité et de nombreuses précautions sont à considérer.
Les crimes mineurs et vols à main armée sont répandus dans les grandes villes. Essayez le plus possible de rester dans les zones touristiques surveillées, et ne vous aventurez pas dans d’autres quartiers à moins d’être accompagné par des locaux. La nuit, surveillez vos verres dans les bars et les cafés, ne suivez aucun inconnu hors des zones touristiques, n’emportez rien qui soit d’une grande valeur et prenez un taxi ou Uber pour rentrer à votre hébergement, si vous en êtes loin.
Les zones frontalières, l’Amazonie et certaines régions de la Sierra Nevada de Santa Marta sont encore souvent contrôlées par des groupes paramilitaires armés. Ces zones là restent très dangereuses et doivent absolument être évitées.
L’eau du robinet est théoriquement potable, mais si vous êtes sensibles, buvez de l’eau embouteillée ou utilisez des désinfectants chimiques (comprimés ou gouttes à dissoudre dans l’eau) ou des purificateurs d’eau portatifs.
Plusieurs maladies transmises par les moustiques sont présentes en Colombie. On parle de la fièvre jaune, de la Dengue, du paludisme et du Zika. L’utilisation des répulsifs à moustiques, avec une concentration minimale de 25% de DEET, est fortement recommandée, notamment au lever et au coucher du soleil. La vaccination contre la fièvre jaune et aussi l’utilisation d’un antipaludéen sont fortement recommandées.
Même s’il n’y a pas eu d’épidémie récente, la fièvre typhoïde et le choléra sont encore présents au pays et la meilleure façon de s’en protéger est de surveiller son alimentation en Colombie, notamment dans les zones rurales où il y a moins d’accès à l’eau potable du robinet. L’hépatite A est également assez présente. Les fruits et légumes frais coupés sont à éviter, ainsi que les viandes et poissons crus.
S’il vous ou une des personnes voyageant avec vous en Colombie, présentez de la fièvre ou s’il y a émission de glaires, de pus ou de sang, consultez un médecin en urgence.
Pour mieux s’informer et se préparer avant un voyage en Colombie, une consultation en clinique du voyageur est de mise. Prenez rendez-vous au moins un mois avant la date de votre voyage.
La monnaie nationale colombienne est le Peso colombien (COP). Un dollar canadien équivaut à environ 3500 pesos colombiens.
Les lieux touristiques ont souvent des terminaux de paiement par carte, mais souvent, ils majorent la facture de 3 à 5 pour cent. Ayez donc toujours de l’argent comptant sur vous!
Le cout de la vie dans les grandes villes est assez élevé, surtout si on mange dans des restaurants. Une bouteille de vin coute en moyenne 30 mille pesos, une bière 8 mille pesos, une assiette de poisson au riz 60 mille pesos.
Les pourboires (propina) sont appréciés pour différents services! Le personnel des hôtels et les chauffeurs privés apprécieront un montant entre 10 mille et 15 mille pesos. Dans les restaurants, un pourboire d’environ 10% de la facture sera apprécié et si vous voulez prendre des photos des gens, prévoyez une moyenne de 10 mille pesos.
Adresse: Cra 7, No 114-33, Piso 14, Bogotá, D.C. Colombia.
Téléphone : (57-601) 657-9800
Courriel : bgotaconsular@international.gc.ca
Site internet : https://www.Canada.ca/Canada-Et-Colombie
Adresse : Cra. 2 No. 8-146, Of. 313, Centro Comercial Bocagrande, Cartagena, Colombia.
Téléphone : (57-605) 652-5783
Courriel : cartagena@international.gc.ca
Adresse: Calle 28 No 13A – 15 Piso 35-36 Bogotá, Colombia.
Site internet: https://colombia.travel/es